Fils de Théodore et d’Antoinette Lefèvre, Gilbert Beaudoin était condamné en 1896, à 20 jours de prisons pour agression
En novembre 1897, il demeurait dans sa famille au Bourg-Lacroix de Ponts-de-Cé où il travaillait à la carrière des Petits-Carreaux. Il faisait la navette avec la carrière de Misengrain où il travaillait avec son père. Il avait commencé à fréquenter assidument les réunions anarchistes dès l’âge de 18 ans.
En novembre 1898, il déménageait « à la cloche de bois », avec sa mère, pour aller habiter 51 faubourg de Bressigny à Angers.
Ne pouvant trouver à s’embaucher dans les carrières d’ardoises de la région, d’où il s’était fait renvoyer en raison des théories anarchistes qu’il professait, il aidait sa mère dans son commerce de vendeuse de légumes au panier, peu après il devait aller s’embaucher comme journalier aux carrières de Misengrain.
En février 1901, il était au service militaire à Saint-Maixant, il était libéré le 5 octobre 1903. Il retourna à Angers, pour habiter 7 rue Tambourin.
Le 17 décembre 1906, il partait travailler aux mines de Noeux et demeurait à Hersin-Coupigny (Pas-de-Calais).
Sa femme et ses quatre enfants quittaient Hersin-Coupigny le 24 mai à destination du Maine-et-Loire pour rejoindre Gilbert Beaudoin à La Salle-et-Chapelle-Aubry (Maine-et-Loire)