Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

ABATTI, Attilio

Né à Pise le 4 décembre 1885 — Journalier ; ouvrier briquetier — Pise (Toscane) — Marseille (Bouches-du-Rhône)
Article mis en ligne le 29 octobre 2023
dernière modification le 21 août 2024

par R.D.

Fiché comme anarchiste « très violent et partisan de l’action directe » Attilio Abatti (ou Abati) résidait depuis 1908 environ à Marseille dans un quartier à forte communauté italienne et espagnole (Saint-Henri). Ouvrier briquetier à l’entreprise Fenouil, il travailla ensuite à partir de mars 1910 à la tuilerie Guichard & Olivier.
Selon la police il était très lié à l’anarchiste Pratalini dit Le Frisé qualifié de « dangereux » Chaque dimanche il participait aux réunions tenues par les anarchistes italiens au Bar Nerucci et souscrivait aux journaux libertaires italiens. En juillet 1914 il avait été maintenu au Carnet B.

Il avait été condamné le 16 juin 1925 par le tribunal correctionnel de Marseille à 2 mois de prison pour « vol » (2 poules). Il avait été expulsé de France par arrêté du 27 juillet 1925. Le 19 septembre il avait été libéré de la Maison centrale de Marseille avec l’obligation de quitter le territoire sous huitaine. Le 23 novembre suivant il avait été condamné à un mois de prison pour infraction à arrêté d’expulsion

Dans les années 1930 il était toujours fiché au carcellario poltico centrale et à la Rubrique des frontières.


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