Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

AMOROS CLUA, José

Né à Barcelone le 16 février 1921 — mort le 19 juin 2004 — Ouvrier du bois ; horloger — CNT — Barcelone (Catalogne) — France
Article mis en ligne le 13 octobre 2023
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

José Amoros Clua avait été placé dès l’âge de 9 ans comme apprenti dans une menuiserie qu’il avait rapidement quitté pour un apprentissage en horlogerie puis chez un fleuriste.
Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936 il avait participé à la construction des barricades. Malgré l’opposition de son père à son enrôlement dans les milices, il parvenait à gagner le front d’Aragon où, en raison de son jeune âge, il était affecté à la construction de routes dans la zone de Bujaraloz. Au printemps 1937, lors de l’offensive des troupe staliniennes de Lister en Aragon, il avait été arrêté et accusé de désertion et sur le point d’être fusillé. Toutefois il était transféré à Lerida et Barcelone pui affecté dans une compagnie d carabiniers dans les Pyrénées.

Passé en France par Prats-de-Mollo lors de la Retirada, il était interné dans les camps d’Argelès, Amélie-les-Bains, Saint-Cyprien et Barcarès avant d’être enrôlé dans une Compagnie de travailleurs étrangers (CTE) pour aller travailler aux fortifications de la Ligne Maginot à Sedan. Il parvenait à s’enfuir lors de la percée allemande du printemps 1940, mais était rapidement arrêté par l’armée française et envoyé à la frontière italienne. Ultérieurement il fut envoyé au travail forcé à la base sous-marine de Brest dont il parvint à s’évader en 1942. Il avait ensuite rejoint a Résistance dans un maquis où il fut grièvement blessé lors d’un accrochage.

A la Libération il était membre de la CNT. En 194, il retournait en Espagne où il cessait tout militantisme et eut toutefois quelques tracas policiers, étant acusé d’avoir des contacts avec la guérilla. Il travaillait alors ans l’industrie chimique.

Après la mort de Franco, il recommença à militer à a CNT Il fut le délégué de l’industrie chimique au congrès en 1983.
José Amotos Clua est décédé à Barcelone le 19 juin 2004.


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