Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

CECCOPIERI, Armando « PARTIGIANI »

Né vers 1923 — mort le 14 février 1988 — Ouvrier carrier — FAI — Carrare (Toscane)
Article mis en ligne le 8 septembre 2023
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Armando Ceccopieri était le fils de Ceccopieri et de Silvia Secchiari. Son grand- père maternel Paolo Secchiari avait été condamné le 10 mars 1894 par un tribunal militaire à 18 ans de réclusion et 3 ans de surveillance spéciale suite à des émeutes. Pour la même raison son grand-père paternel Ezio Ceccopieri avait été aussi condamné à 8 ans de réclusion et 2 ans de surveillance spéciale.

Après l’avènement du fascisme sa mère avait été l’objet de nombreuses menaces et intimidations à Gragnana (Carrare). En 1943 ArmandoCeccopieri avait gagné la montagne où il avait organisé l’un des premiers groupes armés et avait rejoint la SAP Elio avec laquelle il avait participé aux combats de la Libération.
Dans l’immédiate après-guerre il fut membre du groupe Malatesta et du groupe de jeunesse anarchiste Santino Secchiari du nom de son oncle tué sous le fascisme. Toute sa vie, il ne manqua pas de prêter main-forte aux fêtes de Umanità nova quand elles étaient organisées à Carrare.

Armando Ceccopieri, qui était le père de deux fils (Silvano et Enrico) est décédé à Gragnana le 14 février 1988.


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