Guiseppe Azzari, qui avait fréquenté l’école élémentaire, était un fidèle lecteur de la presse libertaire et notamment de L’Agitazione (Ancône) et de L’Avvenire sociale (Messine). Membre de la section de Carrare de la Ligue de résistance des ouvriers de l’art mural, il entretenait une correspondance avec G. Battista Giussani, Pasquale Binazzi et Adolfo Radi et en 1898 fut l’un des signataires d’un appel de soutien à Malatesta, poursuivi pour “assocaition de malfaiteurs”, paru dans le journal L’Agitazione.
En 1903, pour des raisons de travail, il alla à Gênes où il fit partie du Cirdolo di studi sociali. En 1906 il s’embarqua pour l’Égypte où il se stabilisa à Heliopolis puis à Alexandrie.
Selon la police il aurait progressivement cesser de militer ce qui n’empêcha pas une surveillance continuelle de la police fasciste.
Il s’était sans doute par la suite réfugié en France où, en 1935, son domicile, 68 Avenue Dausmesnil à Paris 12e, figurait sur une liste de vérification de domiciles d’anarchistes en région parsienne.