Georges Nicolas était au début des années 1910 un militant anarchiste. En 1913 alors qu’il travaillait sur le chantier de l’Exposition universelle de Gand (Balgique), il fit partie, selon ses dires, des 3 seuls français sur 300, qui débrayèrent lors de la grève générale pour le suffrage universel. Puis il adhéra au début des années 1920 au PCF et devint l’un des animateurs de l’opposition communiste au sein de la Fédération du bâtiment dominée par les anarcho-syndicalistes. Lors du congrès de la Fédération CGTU du bâtiment tenu à Bourges, où il était le délégué des syndicats de Nice et de Sète, il défendit la ligne majoritaire contre ses ex compagnons anarchistes. Il fut également délégué au 3e congrès de la Fédération tenu à paris du 26 au 31 août 1925 où, gardant des traces de son passé libertaire, il vota contre la rééligibilité des fonctionnaires syndicaux. A partir de 1926 il devint critique à l’égard de la CGTU et collabora à La Révolution prolétarienne. En 1932 il rejoignit la CGT. En février 1934 il prônait l’unité d’action dans le bâtiment parisien avec la CGTSR.