Adolphe Andrillo était membre au début des années 1890 du groupe local d’Estagel dont (son frère ?) Ange était l’un des animateurs. Il était notamment en contact avec Charveron (voir ce nom) chez qui lors d’une perquisition début 1892 avait été trouvé plusieurs de ses lettres.
Vers 1899 il avait loué un bail pour une terre en friche et avait commencé à exploiter une petite ferme où il hébergea notamment de nombreux militants espagnols traqués par la police.
Fin 1904 il fut menacé d’expulsion par son propriétaire pour non paiement d’un terme. Il lança alors un appel dans Le Libertaire pour tenter de vendre en bloc 40 hectolitres de vin rouge, ce qui lui permettrait de se sortir d’affaire. (cf. Le Libertaire, 18 décembre 1904). Au printemps 1905 il porposait de fournier à prix avantageux et sans intermédiaire les coopérative en fruits et priimeurs.