Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

BERNARD, Georges (ou Octave)

Ouvrier polisseur ; littérateur chansonnier — Paris
Article mis en ligne le 8 janvier 2022
dernière modification le 8 août 2024

par R.D.

Georges Bernard (parfois prénommé Octave) demeurait 30 rue Ramponneau et étaot membre début 1899 du groupe de l’Harmonie. En 1900 il demeurait 105 rue des Amandiers dans la même maison que Louis Prudhomme dit Albert d’Iris avec lequel il fréquentrait les réunions du groupe Les Iconoclastes. Il était marié, père d’un enfant et s’intéressait particulièrement à la littérature et à la poésie. Selon le rapport d’un indicateur du 14 juin 1900, « c’était un poéte et un bon poété. Très révolté et très anarchiste ». Il avait participé à la fête annuelle de la chambre syndicale des ouvriers plombiers et avait « La haine du patronat ». Selon le même rapport il était « de front énergique et intelligent mais au regard triste et désespéré, sa santé étant atteinte et qu’il sait que les compagnons filent par la poitrine ». Il était également lié au compagnon Bordy.


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