Dès 1894 Pietro Audisio était semble-t-il signalé à Cannes. En 1895 il résidait à Genève au 16 Chemin Chaudieu, figurait sur un état confidentiel des anarchistes étrangers non expulsés résidant hors de France. Il fut expulsé de Suisse en 1896.
Il retourna ensuite, semble-t-il à Cannes où il s’était établi menuisier et rempailleur de chaises et jouissait d’une bonne réputation. Le 19 septembre 1899 il avait été expulsé de Monaco où il avait été arrêté pour « vagabondage », puis le 21 septembre 1899 avait été l’objet d’un arrêté d’expulsion de France par le préfet des Alpes Martimes et reconduit à la frontière à Vintimille. A Ceres il continua d’exercer son métier de menuisier et ébéniste.
En janvier 1902 il avait demandé à pouvoir revenir en France où il aurait trouvé un emploi dans une menuiserie à Cannes. L’arrêté d’expulsion fut suspendu le 2 août 1902.