Fils d’un journalier, Gustave Arvant travaillait comme ajusteur dans sa ville natale de Maubeuge. Au lendemain de la première guerre mondiale il faisait partie de la tendance anarchiste de la CGT. A partir de 1920 il était le secrétaire du syndicat des locataires de Maubeuge et entrait dans la mouvance du Parti communiste. Selon le Maitron il se serait intégré alors au Parti Communiste (voir sa notice complète dans le Maitron). Toutefois il fut exclu (en 1924 ?) de la Fédération unitaire des méraux pour “anarcho-syndicalisme”.
Il pourrait s’agir du Arvant qui le 2-4 décembre 1922 avait été délégué au 3e congrès de l’Union anarchiste (UA) tenu à la Maison du peuple de Levallois (voir Haussard). En 1924 il demeurait rue Céramique à Sous-le-Bois et était l’animateur de l’Union anarchiste (UA) dans la région de Maubeuge. Il collaborait alors au Libertaire quotidien. Le 1er novembre 1924 il participa au congrès régional tenu à Onnaing par la Fédération du Nord et du Pas-de-Calais, dont il fit le compte rendu dans Le Libertaire (5 novembre 1924). C’est à son domicile, 38 rue de la céramque, qu’à l’automne 1924 se tenaient les réunions du groupe de Maubeuge.
Gustave Arvant, dans les années 1930, était membre du groupe Les Amis de l’En-Dehors.
En 1932 il était inscrit au Carnet B et fiché comme anarchiste à Saint-Denis où il demeurait rue d’Ermont et travaillait comme représentant de commerce.