Joseph Benoit étai le beau-frère de Jean Grave et demeurait dans le même immeuble du 140 rue Mouffetard. Le 1er ou le 2 janvier 1894 il fut l’objet d’une perquisition, sans mandat, en son absence mais en présense de sa femme, où la police avait saisi un paquet de lettres — dont une de Ravachol — que Jean Grave leur avait confié de crainte qu’elles ne soient saisis chez lui. La police était ensuite montée chez Grave pour y perquisitionner, aisi qu’une chambre rue Monge que Grave avayt loué au nom de Benoit afin d’y entreposer divers documents et des meubles. Avec sa compagne et Grave, il avait ensuite écrit au procureur pour demander en vain la restitution de ces lettres
Il fut arrêté le 2 ou le 5 juillet 1894 (selon les documents), pour association de malfaiteurs et son domicile, perquisitionné sans résultat, puis libéré le soir même. Selon Grave les Benoit « ne s’occupaiaient nullement à la propagande ».
Le 7 juillet, le juge d’instruction Anquetil demandait à la Préfecture de police des renseignements au point de vue de ses relations avec les anarchistes.
Joseph Benoit figurait sur l’état des anarchistes dressé en 1901, il demeurait 100 rue de la Glacière. Son dossier à la Préfecture de police portait le n° 213.731
Sa compagne, lorque Grave était emprisonné à Sainte-Pélage, allait chaque jour amener à ce dernier sa correspondance et sortait ses lettres de la prison notamment en 1891 et en 1894.