Paul Dupit était le frère cadet de Henri Dupit, demeurait chez ses parents, 10 rue Poncelet et il ne travaillait pas, ses parents ayant touché un petit héritage. Lorsqu’ils disparurent, il travailla comme garçon de magasin chez Mme Floret, 5 rue Auber et semblait vivre d’expédients.
Le 5 septembre 1892 il avait été condamné à 3 mois de prison avec sursis pour « vol » et avait bénéficié du sursis.
Depuis juillet 1893, il demeurait chez Mme Féroni, 45 avenue des Ternes et se trouvait sans domicile depuis le début du mois de juillet 1894. Celle-ci était une autrichienne dont le mari était valet de chambre en Amérique. Dupit s’occupait du ménage de Mme Féroni qui le nourrissait en échange.
Fiché comme anarchiste en juillet 1894 après avoir été arrêté lors de la rafle du 1er juillet suite à un mandat d’amener contre son frère Henri. Lors de la perquisition au 2 rue Vivienne, la police avait trouvé « dormant profondément ou faisant semblant » un individu qui déclara être Paul Dupit, frère d’Henri et, étant sans domicile fixe, occuper la chambre que ce dernier occupait avec sa compagne avant de partir la veille pour Sèvres. Lors de la perquisition la police avait saisi divers papiers, une fausse clé et une quinzaine de cartouches de revolver. Lors de son interrogatoire il nia être anarchiste., déclarant qu’il ne savait même pas « ce que c’est que l’anarchie » et ignorer où se trouvait son frère concerné par le mandat d’amener. Poursuivi pour « vagabondage » et « association de malfaiteurs », il fut incarcéré à Mazas avant d’être remis en liberté provisoire le 6 juillet et de bénéficier d’un non-lieu en juin 1895.
Le 28 novembre 1895, il fut affecté à un bataillon d’infanterie légère d’Afrique, en raison de ses antécédents judiciaires. Le 24 septembre 1897, il passa au 1er régiment de zouaves. Il quitta l’armée le 27 octobre 1898.
Le 8 novembre 1898, il habitait 97 rue Sainte-Catherine à Bordeaux.
Le 19 avril 1899, il s’installa au Sénégal, pour être employé à la maison Delmas de Bordeaux.
Paul Dupit se maria le 20 janvier 1906 à la mairie du XIVe arrondissement avec Marie, Marguerite Maisondieu.
Le 8 août 1914, il fut réformé pour acuité visuelle insuffisante, par la commission de réforme du Sénégal.
Le 20 juillet 1917, il était en congé pour 3 mois à Bordeaux…