Militant anarchiste depuis son adolescence, Carlo Birruti fut nommé administrateur de l’hebdomadaire anarchiste L’Ordine (Turin, 6 août 1892 au 20 janvier 1894) dirigé par P.G. Gai puis par Pietro Stura
Au début des années 1900, Carlo Berruti s’était installé à Lyon où il fut arrêté pour “résistance à la force publique” et expulsé par arrêté du 5 septembre 1901. Il était alors dit “comptable”.
Il gagnait alors Londres où il collaborait à [La Rivoluzione sociale — >https://bettini.ficedl.info/article779.html] (Londres, 9 numéros du 4 octobre 1902 au 5 avril 1903) et sous le pseudonyme Bruto, au numéro unique de La Settimana sanguinosa (Londres, 18 mars 1903) commémorant la Commune de Paris et édité par Alfredo Ranieri.
Puis il gagnait Genève où sous le nom de Charles Berruti, il collaborait — avec Henri-Louis Truan, R. Emma, C. Colombo, J. Rodoz, A. Gaito, A. Calvino, M. Graglia, G. Zanotti, J. Gay, Louis Tarrale, Calame, Antonio Curri — à L’Azione anarchica-L’Action anarchiste (4 numéros, dont un bilingue, du 14 avril au 26 juillet 1906) qui, en opposition au Réveil de Bertoni, défendait des conceptions anti-syndicalistes.
Revenu à Turin lors de la première guerre mondiale, il adhéra par la suite au socialisme puis au parti communiste. Secrétaire du syndicat des cheminots de Turin, il fut enlevé par un escadron fasciste et assassiné en pleine campagne le 18 décembre 1922.