Deux rapports d’indicateurs établis en 1893, évoquaient le nom de Barbier, sans préciser le prénom (voir aussi Barbier Émile Alphonse).
Le 27 février 1894, une perquisition avait été faite 3 rue Joquelet, dans la crèmerie de la « Mère Martin », chez Ernesta Forti, la compane de Constant Martin. Elle avait été arrêtée et son fils Alfred Forti, en même temps qu’un consommateur anarchiste : Louis Barbier qui se déclarait laveur de vitres. La police l’avait trouvé dans une chambre de l’entresol avec Alfred Forti et Troupel.
Les inculpés avaient été conduits au poste de la rue de la Banque par vingt agents des brigades de recherches, ils passèrent la nuit dans la salle commune rt furent interrogés le lendemain par le commissaire avant d’être conduits au Dépôt.
Barbier louait au 79 rue Jeanne d’Arc, une chambre meublée qu’ il payait 1fr. 25 par semaine pour mais n’y habitait pas. Il n’y était pas revenu depuis le 20 janvier. Sa chambre était occupée par un de ses amis, qui entrait et sortait régulièrement. Barbier était un ancien étudiant, bachelier en lettres.
La police le soupçonnait d’être un des complices d’Émile Henry. Une perquisition avait été faite à son domicile et avait amené la découverte de nombreux documents anarchistes.
Inculpé d’association de malfaiteurs, il fut libéré le 2 mars 1894. Son dossier à la Préfecture de police portait le n°333.495.