Amadeo Comas avait commencé à militer très jeune à la CNT où il ‘était formé politiquement et syndicalement. Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936 il s’enrôla dans l’armée républicaine. Passé en France lors de la Retirada, il avait été interné au camp d’Argelès. Puis il avait été enrôlé dans une compagnie de travailleurs étrangers pour aller travailler aux fortifications de la frontière franco-belge. Fait prisonnier à Dunkerque lors de l’offensive allemande du printemps 1940, il fut ensuite déporté au camp de concentration de Mauthausen dont il ne sera libéré qu’en mai 1945.
Rapatrié en France il s’installa à Toulouse où en 1947 il épousa Pilar Rodriguez dont il eut 4 enfants et dont le père, Ramon Rodriguez avait été grièvement blessé et mutilé en 1937 par l’explosion d’une grenade qui lui avait arraché les deux mains.
Amadeo Comas fut membre de la Fédération espagnole des déportés et internés politiques (FEDIP) jusqu’à son décès le 6 mars 1994.