Lelio Osio avait été particulièrement actif dans la période du Biennio rosso, ce qui lui avait valu en 1921 d’être condamné à 10 ans d’emprisonnement pur participation à « insurrection armée ». Amnistié en 1925, il était condamné en 1927 à 5 ans d’isolement et était interné à Lipari.
Libéré en 1932, il était condamné en 1934 à 7 mois de prison.
En 1936 il émigrait clandestinement en France puis allait en Espagne où en 1938 il était milicien dans la Brigade Garibaldi. Repassé en France, sans doute lors de la Retirada, il fut ensuite arrêté et extradé en Italie où il fut condamné à 5 ans d’islement et interné à Ventotene dont il fut libéré en août 1943.