C’est encore adolescent que pendant sa scolarité Attilio Catanzano était entré en contact avec le mouvement libertaire dont il était devenu un discret propagandiste. Dans l’immédiate après guerre, il était le secrétaire du petit groupe Spartacus.
En 1922 il fut fiché comme collaborateur de Umanità nova dont il était un fidèle lecteur et aurait alors utilisé le pseudonyme de Catanfano. Après la prise de pouvoir par les fascistes, il continua une active propagande jusqu’à la fin 1929 où il émigra aux États-Unis et entra en contact avec les compagnons de Sommerville (Massasuchets). Pendant deux ans il y était surveillé et était membre du Comité d’agitation pur les victimes politiques fondé en 1930 et auquel avaient notamment adhéré Alfonso Sivestri, Ilario Bettolo, Giovanni Canizzo et plusieurs dizaine de groupes italiens aux USA.
En 1932 il avait gagné New York où il continua de faire de la propagande dans les groupes d’émigrés italiens. En Italie, considéré comme « ennemi de l’Italie », il avait été inscrit à la Rubrique des frontières « à arrêter en cas de rapatriement ».
A partir de 1935, il cessa de correspondre avec sa famille et cessa fin 1942 d’être l’objet de recherches.