Militant anarchiste en Bohême, Vlasta Borek correspondait en 1905 — 1909 avec Les Temps nouveaux de Jean Grave. A l’automne 1910, alors qu’il était au service militaire, il avait été arrêté, emprisonné puis transféré à Prague. Poursuivi pour des articles antimilitaristes parus notamment dans les journaux anarchistes Hlidka Mladeze, Proletar Zadruha et Mlady Prukopnik et la propagande faite au Klub Mladych (Clube des Jeunes) dont il était le président, il fut condamné à l’été 1911 à 10 mois de travaux forcés avec un jur de jeune par mois. Au même procès avaient été également condamnés les compagnons B. Sojka (4 mois et 2 jours de jeune), V. Herlas (6 mois et 1 jour de jeune), A. Hoffmann (7 mois et 1 jour de jeune). Seuls S. Kupr et F. Dvorak avaient été acquittés. Par ailleurs le Klub avait été dissous par les autorités.
Sans doute participa-t-il les 11-13 avril 1914 au congrès des anarchistes communistes tenu à Prague où 25 délégués représentant 30 groupes, avaient décidé de la formation de la Federace ceskych anarchistu communistu (Fédération des anarchistes communistes tchéques) et adopté des statuts élaborés par le docteur Wrbrensky, congrès dont il fut un compte rendu dans Les Temps nouveaux (30 mai 1914).
A l’occasion du 1er mai 1914, un meeting anarchiste international fut organisé 49 rue de Bretagne à Paris auquel devaient prendre la parole Pierre Martin et André Girard (Français), Georges Thonar (Belges), Christian Cornelissen (Hollandais) José Silavitse [Estivalis] (Espagnol), Vlasta Boreck pour la Fédération anarchiste Tchéque ainsi que des orateurs représentant les Russes, les Bulgares et les Polonais.