Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

ANGLADE, Jean

Ouvrier à l’Arsenal — Toulon (Var)
Article mis en ligne le 8 avril 2007
dernière modification le 5 août 2024

par R.D.

Le 7 août 1885 un rapport du commissaire de police central de Toulon, signalait l’existence du groupe anarchiste de la Guerre sociale qui regroupait une soixantaine de membres (selon la police) et qui achetait « des armes et des munitions » et se préparait « à sortir au premier ordre qui lui sera donné ». Le 17 août, un rapport d’un commissaire spécial de police des chemins de fer, présentait Anglade, ouvrier à l’arsenal demeurant Faubourg des Maisons Neuves, comme correspondant du Comité central anarchiste parisien. Toutefois le commissaire notait que l’anarchisme avait peu de chance de se développer tant à l’Arsenal où l’avenir des ouvriers était « assuré par une retraite avantageuse » qu’à Toulon où « il n’existait pas de classe ouvrière ».

Au printemps 1886 la police signalait qu’Anglade et Malaterre aidaient le compagnon Fouque dit Baptistin à organiser des souscriptions en faveur des grévistes de Decazeville.

En 1892 son nom apparaissait toujours dans la presse libertaire comme correspondant du groupe anarchiste local.


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