Début 1898 Aurelio Barbi avait été signalé comme ayant disparu de Brescia. Après s’être évadé d’une prison en Italie, il avait gagné la Suisse, puis la France où au début des années 1900 il avait été licencié de son travail suite à ses activités syndicales.
En février 1905, il avait été arrêté suite à un attentat manqué contre le prince russe Troubetzkoï. Quelques mois après, alors qu’il venait de passer plusieurs semaines à l’Hôtel Dieu de Beauvais pour une opération, il était l’objet d’un arrêté d’expulsion par la préfecture de l’Oise.