Dictionnaire international des militants anarchistes
Slogan du site

Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

CIANCIA, Guy

Né en 1943 (à Périgueux ?) — mort le 26 décembre 2018 — Enseignant ; documentaliste ; auteur, compositeur interprète — FA — CIRA — Lille (Nord)
Article mis en ligne le 17 janvier 2019
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.
Guy Ciancia

Après des études de sciences physiques à Lille, Guy Ciancia avait été auteur compositeur interprète qui l’amena à faire les premières parties de divers chanteurs — dont Guy Béart, Frank Alamo ou Georgette Lemaire — et à recevoir en 1966 un prix de la chanson. Il anima aussi à Lille avec d’autres le Studio 125 où cohabitaient chansons et Free jazz. A cette même époque (années 1960) il fréquenta le Petit studio de Mireille.

En 1968, année où il cessa de se produire en tant que chanteur, il participa au mouvement de mai 68 dont il fit le récit dans le livre Lille en mai (Ed. Passez Muscade, 2015, 299 p.). Il fut également membre pendant quelques années de la Fédération anarchiste (FA) et du Collège de Pataphysique.

Après avoir été brièvement journaliste au quotidien socialiste Nord Matin dont il fut licencié pour « insoumission » Guy Ciancia avait été enseignant en physique puis, après avoir repris des études de philosophie, documentaliste dans un lycée de Loos. Il reprendra sa carrière d’auteur interprète à sa retraite en créant notamment l’hymne L’lnternationale des nains de jardins puis en sortant en 2013 Dans ma rue un CD de 12 des 80 tires qu’il avait écrits depuis sa retraite. Ses chansons évoquent les lieux quotidiens, des philosophes et le monde des voyous.

Membre et fidèle soutien depuis 2007 du Centre International de recherches sur l’anarchisme (CIRA) de Marseille, c’est chez lui que Gilbert Roth descendait lorsqu’il se rendait chaque année au salon anarchiste de Gand.

Parmi ses multiples activités, il fut aussi entraîneur en athlétisme pour une athlète du 400 m qui parvint ensuite, l’une de ses grands fierté, jusqu’aux Championnats du Monde et aux Jeux Olympiques.

Sous le pseudonyme de César Marinori et en collaboration avec Pierre-Simon Molyneux, il avait été en 1976 l’auteur de La Parole du capital ; la Cotonnière de Fives ou les avatars du label Boussac (UGE 10-18).

Guy Ciancia est décédé à Lille le 26 décembre 2018.

Il était l’animateur du blog www.ciancia.net où sont notamment accessibles divers enregistrements audios et vidéos.

Une partie de ses chansons ont été publiées : Chansons et quelques poèmes) (éd. Passez muscade, 2020, 197 p.).


Dans la même rubrique

CINA SAUDER, Pierre

le 7 avril 2024
par R.D.

CIOCI, Michele

le 3 septembre 2023
par R.D.

CID, Felipe

le 9 janvier 2023
par R.D.

CIUTAT, Pedro

le 30 août 2021
par R.D.

CISAR, J.

le 30 août 2021
par R.D.