Alfred Barreyre (orthographié aussi Barreye) dit Cent Garde, s’était installé à Paris comme garçon de café et de restaurant. Le 14 octobre 1893 i avait été condamné en correctionnelle à 25 francs d’amende pour « outrages à agents ». Selon la police il ne fréquentait pas les réunions mais avait des amis parmi les anarchistes.
A l’été 1893, il était semble-t-il, sans travail et habitait 24 rue des Grands Augustins avec Henri Guérin le gérant de La revue libertaire. Puis en septembre, avec son frère jumeau Gustave et le compagnon François Mugnier, il demeura chez le compagnon Alteran.
Il figurait sur une liste des anarchistes du département de la Seine au 26 décembre 1893.
Barreyre s’était absenté du 6 janvier au 25 avril, pour aller travailler à Monte-Carlo.
Le 30 juin 1894, le préfet de police délivrait un mandat de perquisition et d’amener à l’encontre de Barreyre.
Le 1er juillet à quatre heure du matin, le commissaire de police perquisitionnait à son domicile, une chambre au 4e étage. La perquisition ne fit rien découvrir. Il fut arrêté et conduit au Dépôt. Le 4 juillet, il était incarcéré à Mazas. Lors de son interrogatoire il avait nié être anarchiste et ne l’avoir jamais été. Il fut libéré le 6 juillet 1894. Le juge d’instruction prononça le 4 juillet 1895, un non-lieu dans cette affaire.