Dans ses Mémoires, Francis Jourdain décrit cet individualiste comme un « rouquin hollandais d’origine française » grand mangeur de cacahuètes.Il était le fils de Salomon et de Sara Saartje De Jong.
Sorti de l’école de théâtre en 1901, Hijman Croiset devint comédien. Anarchiste et libre-penseur, il participa au congrès antimilitariste d’Amsterdam en 1904, qui fonda l’Association internationale antimilitariste (AIA).
En 1902 l avait épousé Judith Boekbinder avec laquelle il eut 5 enfants, dont l’un né à la colonie anarchiste de Walden.
Le 12 mars 1905, salle Jeuilly à Montreuil, il intervint en tant que « représentant des Pays-Bas » à un meeting de l’Association internationale antimilitariste (AIA) avec Marcel Sembat, Georges Yvetot et Liard-Courtois.
En août 1907, il participa au congrès anarchiste international d’Amsterdam, grâce auquel il entra dans l’Histoire en s’écriant : « Ma seule devise c’est : moi, moi, moi… et les autres ensuite ! » Il donnait en effet la réplique à Amédée Dunois dans le débat sur Anarchisme et organisation dont il était l’u des rapporteurs avec Thonar et Dunois.
En 1910, un de ses enfants hors mariage, naissait à la colonie anarchiste de Walden.
Le 31 août 1913, il participa au grand meeting pacifiste de La Haye, où il traduisit les discours de Fritz Kater et Pierre Martin.
De 1913 à 1915 il eut pur compagne Neeltje Meijnersavec laquelle il eut un fils, puis en novembre 1915, il épousa Anna Gerarda Betsy Visse avec laquelle i eut une fille et dont il divoirça en 1922.
En 1918 il fut candidat aux élections législatives pour le Parti socialiste.
Il avait alors publié une demi-douzaine de brochures contre la religion et contre l’Église phlets contre la religion et l’Église, dont Een Gouden Wieg en het volk in ellende (1909), Die buiten God leven (1913), De Nederlandsche vrijdenkers beweging en de godsdienst (1913) et De vrijdenkers vogelvrij verklaard in Katholiek Limburg (1925).
Secrétaire du syndicat des acteurs, il fut particulièrement actif en 1920 lors d’une grève.
Hijman Croiset est mort à Amsterdam le 25 décembre 1925.
Sa femme, Alida Van Dijk (née en 1879) a été assassinée en 1942 au camp d’extermination d’Auschwitz comme six de ses frères et sœurs.