Militant du groupe de Vienne au début des années 1880, Henri Bougnol dit Guignol, était soupçonné de se livrer à la fabrication de matières explosives. Il était en contact avec les compagnons de la Fédération révolutionnaire de l’est qui regroupait les anarchistes de la région. Fin 1882 il fut soupçonné d’un projet d’attentat contre le juge d’instruction de Lyon, avec notamment Baudry, Pocheron, Sala (fils) et G. Fabre.
Début 1887 il demeurait 17 rue des Clercs (?) et figurait sur une liste d’anarchistes de Venne où il était qualifié de « audacieux et violent ». Au début des années 1890 était toujours membre du groupe anarchiste de Vienne (Isère). En 1892 ou 1893 il avait été l’objet (à Romans ?) d’une perquisition où la police n’avait trouvé que des allumettes de contrebande.