Jean Marie Deboche (ou Debatz, ou Delbac) serait arrivé en Espagne vers 1885 après avoir déserté de l’armée française et aurait travaillé à Bilbao, Madrid, Valladolid et aux Asturies. Le 5 avril 1892 il avait été arrêté à Madrid avec le compagnon portugais Manuel Ferreira Silva, tous deux porteurs de bombes et ayant pénétré dans la chambre des députés Ils avaient été l’objet d’une provocation montée par la police par l’intermédiaire d’un provocateur appelé Muñoz. A l’ouverture de leur procès à Madrid le 27 décembre 1893, il avait déclaré, tout comme Ferreira, réprouver l’usage de bombes qu’il considérait « comme un procédé barbare ». L’espagnol Muñoz avait avoué lui travaillé pour la police.
En 1895 il figurait sur un état nominatif des anarchistes de Madrid transmis à la police française.
Début 1899, à sa libération du pénitencier d’Ocaña, Les Temps nouveaux signalaient qu’il se trouvait à l’infirmerie « sans le sou » et qu’il faisait appel à la solidarité des camarades pour pouvoir être rapatrié.
Il pourrait peut être se confondre avec Jean Marie Debat dit Léo Abbans, inscrit à l’état vert n°2 des anarchistes disparus et nomades.