En 1876, Henri Auvin demeurait à Fontenet (Charente-Maritime) où il était cultivateur. Il tira au sort cette année-là et fut affecté dans le service auxiliaire à cause d’une cicatrice au tibia gauche. Il passa dans la réserve de l’armée active, le 1er juillet 1882.
Début décembre 1888, il demeurait rue Petite Bretagne à Saint-Nazaire avant de monter en région parisienne.
Marié et père de deux enfants, Henri Auvin travaillait comme chaudronnier aux Chantiers de la Loire à Saint-Denis où il demeurait alors 53 rue de Chateaudun puis 3 rue du Corbillon.
Lors d’une perquisition le 19 février 1894 chez le compagnon Guillaumin à Saint-Nazaire, la police avait trouvé trois lettres que Guillaumin avait adressées à Auvin demeurant 49 rue de Paris à Saint-Denis ou 54 rue Philippe Girard à Paris (La Chapelle) ou encore rue du Corbillon à Saint-Denis. L’une de ces lettres portait comme titre « Aux bons bougres ». La police avait également saisi deux lettres d’Auvin, chef riveur chez M. Chaligny, 54 rue Philippe de Girard à Paris (La Chapelle) en date des 19 octobre et 11 février 1892.
Perquisitionné et arrêté le 1er mars 1894, à son domicile 3 rue du Corbillon à Saint-Denis, pour « association de malfaiteurs », il fut libéré le 7 mars 1894 après avoir été fiché comme anarchiste
Henri Auvin fut ensuite inscrit aux états verts n°2 et n°4 des anarchistes disparus et/ou nomades.