Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

AIMONE, Angelo, Francesco

Né le 27 janvier 1902 à Pontacanavese — Mécanicien — Italie — Tunisie — Paris — Vigneux (Essonne) — Colombes (Hauts-de-Seine)
Article mis en ligne le 26 janvier 2017
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Venant de Tunisie, Angelo Aimone était arrivé en France en octobre 1921 et s’était d’abord fixé à Levallois-Perret, 128 rue Victor Hugo. Puis du 1er janvier 1922 à février 1924 il résida 247 Boulevard Voltaire à Paris. Après s’être marié le 12 janvier 1924 avec Adrienne Delmas (née à Paris le 17 août 1898), il était parti le mois suivant aux États-Unis pour y rejoindre sa sœur, mais avait été refoulé en raison des lois sur l’immigration. Après un passage par Cuba, il revenait à Paris en mai 1924 et vivait avec sa femme et leur fille de nouveau au Boulevard Voltaire dans la chambre louée par sa femme depuis au moins 1922.

Selon la police il y recevait une « volumineuse correspondance » (de Roscoff, Morlaix, Marseille, Turin), était abonné au Libertaire, à L’En Dehors, Il Monto et le journal espagnol Iberion. Il travaillait irrégulièrement comme mécanicien dans divers établissements. Il était en contact avec plusieurs compagnons dont Renato Siglich, Hugo Werny (Ugo Fedeli) et Luigi Cavadini et fut suspecté par les services de l’ambassade italienne, au printemps 1926, d’avoir été mêlé avec ces derniers à un projet d’attentat contre l’ambassadeur. Toutefois l’enquête de police ne permit pas de pouvoir le proposer à une expulsion.

A partir d’octobre 1926, il avait ensuite résidé 27 allée Félix Faure à Vigneux et avait été inscrit au registre de contrôle des anarchistes de Seine-et-Oise. Le 15 novembre 1929, il en fut rayé, ayant déménagé à Colombes, 246 rue de Bezons. Il était également inscrit au Carnet B. Selon un rapport de police de 1927, il vivait alors seul, travaillait irrégulièrement dans divers établissements de la région, ne recevait aucun courrier et ne donnait lieu à aucune remarque particulière.


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