Signalé disparu de Paris en juillet 1903, Denis Dombois (également orthographié Domboy) avait été inscrit à l’état vert n°4 des anarchistes disparus et/ou nomades. En 1907 il fut impliqué dans une affaire de faux monnayeurs à l’origine de l’affaire Matha (voir ce nom). Selon Le Libertaire, il aurait connu Alexandre Jacob. Traduit en cour d’assises du 19 au 21 novembre 1907, avec Alexandre Cibot Sadrin, Ambéric Barrier, Louis Jourdain et Armand Matha, il fut acquitté tandis que seuls Cibot et Jourdain avaient été condamnés à 5 ans de prison et 10 francs d’amende. A la mi-décembre, la police signalait qu’il était employé dans un débit de vin tenu au 34 rue de la Motte Picquet qui était également fréquenté par Barrier. Selon la police c’était « une canaille capable de tout » qui aurait même proposé l’année précédente à Eugène Perinet d’aller cambrioler la mère du compagnon Guilloty dit Costel. Toujours selon la police même le compagnon Durupt s’était étonné de son acquittement et de celui de Barrier alors qu’avaient été condamnés Cibot et Jourdain qui faisaient partie de la même bande.
DOMBOIS, Denis
Né le 16 mars 1867 à Chalon-sur-Saône — Tailleur d’habits — Paris