Demeurant 6 rue Clopin [actuellement rue Clovis], Ferdinand Castagne collaborait début 1900 au Libertaire (notamment n°11, 14 janvier 1900, article “Au bureau de bienfaisance”) puis dans les années suivantes à La Voix du Peuple l’organe de la CGT. Poursuivi en décembre 1905 pour avoir signé l’affiche rouge Aux conscrits de l’Association internationale antimilitariste (AIA) (voir Sadrin), il fut condamné à 1 an de prison et 100 fr. d’amende et déclara : « Je préfère avoir été condamné qu’acquitté ». Avec 13 autres des condamnés il fut remis en liberté conditionnelle le 25 juin 1906 (voir Gohier).
Avec J. Castagné (parent ?), il fut l’auteur dans L’Almanach illustré de la chanson du peuple pour 1907 d’un poème anticlérical inspiré de Victor Hugo dont le refrain était ! : « Enfants voici l’homm’ noir qui passe// Baissez, baissez vos tabliers ».
Fin 1907 il était avec notamment P. Delesalle, Bled, R. de Marmande et Merheim, membre du bureau du groupe dit de la Liberté d’opinion formé début 1906 pour aider financièrement les détenus politiques et leurs familles.
Mobilisé pendant la Grande Guerre, il se maria par procuration le 24 juillet 1915 à Clichy sous Bois. Ferdinand Castagne est décédé à Villejuif le 12 mars 1953.