Fernand Biais qui à l’été 1893 demeurait 87 Faubourg Saint-Antoine, puis demeura 34 rue de Citeaux avait été perquisitionné et arrêté lors de la grande rafle du 19 février 1894 après que la police ait saisi à son domicile divers journaux anarchistes. Le 1er juillet suivant il fut de nouveau perquisitionné sans résultat, arrêté et fiché comme anarchiste. Au début des années 1900 il avait été inscrit comme « nomade » à l’état vert n°1 des anarchistes disparus et/ou nomades.
Il avait été rayé de l’Etat vert n°1 le 19 novembre 1904. En 1905 et 1909 il avait été condamné par les tribunaux correctionnels de Saumur, Aix et Agen poir “escroquerie, vol et outrage public à la pudeur”. Biais avait quitté depuis très longtems Laval où résidaient un frère t une nièce. En 1923, ces drniers, qui n’avaient plus de ses nouvelles depuis 20 ans, pensaient qu’il était décédé.