Au printemps 1898, Octave Aupicq qui résidait à Reims, circulait dans la Marne avec un colporteur de chansons. Fin décembre 1898 il fut arrêté à l’usine Single d’Attigny (Ardennes) pour « entrave à la liberté du travail ». En juin 1899, venant de Roubaix, il fut arrêté à Reims pour « menaces de mort » envers ses beaux-parents et comme déserteur du 84e Régiment de ligne » et fut transféré à Avesnes (Nord).
Noté comme « dangereux », Octave Aupicq avait quitté Saint-Quentin au début des années 1900 pour aller arracher des betteraves chez un cultivateur de Breuil (Marne). En janvier 1901 il était détenu à la Santé, puis en février — mars suivant résidait à Paris rue de Entrepreneurs, puis Avenue de la Bourdonnais.
En août 1902 la police signalait son départ furtif de Reims. Il avait été inscrit sur les états verts n°3 et n°4 des anarchistes disparus et/ou nomades.