Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

CONESA, Antonio

FEDIP — MLE — CNT — Barcelone (Catalogne) — Villeneuve-sur-Vère (Tarn)
Article mis en ligne le 5 novembre 2016
dernière modification le 8 août 2024

par R.D.
Antonio Conesa

Dans les années 1930 Antonio Conesa vivait et militait à San Adrian de Besos.

Antonio Conesa, qui s’était intégré à la Résistance, avait été arrêté par la Gestapo à Bordeaux en mai 1944 avec les compagnons Ernesto Herrero et Farras, avec lesquels il fut interné au camp de Compiègne puis déporté à Neuengamme (matricule 34.950) et à Sachsenhausen (matricule 84271). Dans ce dernier camp il fut affecté au kommando de Fahlensee où il retrouva Herrero et Farras avec lesquels il fut libéré en 1945.

Membre de la Fédération espagnole des déportés et internés politiques (FEDIP) au début des années 1960, il résidait alors à Villeneuve-sur-Vère (Tarn). Il collaborait au journal Hispania sous le pseudonyme Fabrice. En juin 1970 il fut fait chevalier de la Légion d’honneur au titre des services rendus à la Résistance.

Il pourrait s’agir d’Antonio Conesa Montesa, né en 1914 à San Adrian de Besos, apprenti mécanicien, qui militait à San Adrian de Besos où il s’était formé à l’athénée libertaire Ciencia social dont Antoni Puerto Granel était le secrétaire et qui pendant la guerre fut milicien dans la Colonne Durruti. Dans les années 1980 il collaborait notamment à Cenit.


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