François Barry avait été inscrit au registre de contrôle des anarchistes résidant en Algérie (juin 1897-avril 1909). Il était membre du groupe Algérois Les Précurseurs dont faisaient également partie Émile Mouren, Eugène Gilbert, Firmin Emeric, Joseph Pontigny et Maurice Gilles. Le groupe, au printemps 1907, se réunissait dans son local du 8 rue des Canneurs.
Après avoir travaillé en 1903 pendant quelques jours à la fonderie Roussier de Bal-el-Oued, il fut embauché aux mines de fer de Temoulga près d’Orléansville. Résident à Oued Fodda, il se maria en 1909 à Rouïna avant de déménager à Relizane. Selon sa notice individuelle, établie le 7 juin 1910, il était présenté comme un ancien mineur à Rouïna devenu « tenancier de maison de tolérance ». A Relizane il fut perquisitionné pour une affaire de fabrication et d’émission de fausse monnaie. En mai 1916, avec sa famille, il quitta Relizane pour Alger avec le projet
selon la police de partir en Suisse.
S’agit il de François Barry, militant à la fin des années 1890 début des années 1900 à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire, signalé comme l’un des animateurs du groupe La Bibliothèque d’éducation libertaire fondé notamment par François Guillon et B. Broutchoux ?