Féministe et anarchiste, Yvonne André était intervenue le 14 mars 1913, au titre d’un « Comité féminin contre les lois militaires » à la tribune d’un meeting commun de la FCA et des Jeunesses syndicalistes des Terrassiers de la Seine. 200 auditeurs étaient
présents à ce meeting tenu à l’Alcazar d’Italie, 190, avenue de Choisy, à Paris
13e. Elle prit la parole avec Bellugue (CGT), Jackmin et Lepetit (FCA). Elle prit également la parole au meeting du 5 mai 1913 aux Sociétés savantes, contre la venue du roi d’Espagne Alphonse XIII à Paris. À ce meeting, organisé par la FCA, prirent également la parole Eugène Jacquemin, Charles-Ange Laisant, Pierre Martin et
Thérèse Taugourdeau. Présidé par Émile Rousset (voir ce nom), le meeting attira 1 200 auditeurs.
Elle signa dans le Libertaire du 3 mai 1913 un article titré « Que les femmes se lèvent », et stipulant que, plus exploitées que les hommes, les femmes se devaient d’être à leur côté dans la lutte de classe. Elle demeurait à cette époque rue Championnet.
S’agit-il de la femme Andrée, épouse Hermann, signalée en 1914 par la police comme membre du groupe des Ve et XIIIe arrondissements adhérent à la Fédération communiste anarchiste révolutionnaire (FCAR) qui se réunissait au 117 boulevard de l’Hôpital et dont le secrétaire était Guillaume ?