Xavier Assieri était arrive à Aix-en-Provence à la fin des années 1890. Selon la police il fut tour à tour bonapartiste, républicain, socialiste révolutionnaire et anarchiste.
En novembre 1910 il avait fondé à Aix le journal Le Combat social et avait, lors des élections législatives, soutenu le candidat socialiste unifié. Au début des années 1910 il était le correspondant de divers journaux anarchistes et antimilitaristes dont La Guerre sociale et de journaux bourgeois dont Le Radical (Marseille), La Dépêche (Toulouse) et Le Perit Provençal où son mandate lui sera retire à la suite de ses activités politiques.
Au printemps 1911 il était le secrétaire du groupe libertaire d’Aix pour lequel il donnait des conférences au bar Idéal tenu Avenue de la gare par le compagnon Henri Leydet.
Il y a sans doute identité avec Assieri qui, en février 1910, au congrès national socaliste tenu à Nîmes, avait été l’un des délégués de la Fédération socialiste des Bouches-du-Rhône.