Selon la police française, Adolphe Carboni, qui figurait en août 1897 sur un État signalétique confidentiel des anarchistes étrangers non expulsés résidant hors de France, était arrivé fin 1897 à Paris avec sa femme après avoir été expulsé de Lausanne. A Paris il demeurait chez le peintre Giuseppe Sartorio dit Henri et cherchait un travail d’aide cuisinier tandis que sa compagne travaillait comme ouvrière culottière. Il était notamment en contact avec Ciancabilla et un certain Jean Buon [Giovanni Buosi ?] qui demeurait alors 131 rue Ordener. Toujours selon la police il aurait participé à Marseille avec Jean Buon et Orlando à la formation de « La marmite anarchiste » (organisme d’aide ou journal ?). Il fut expulsé de France par arrêté pris à Paris le 22 novembre 1898.
Il pourrait y avoir identité avec Giovan Carboni (voir ce nom).