Fin 1893 Alfredo Barsotti, arrivé dans la ville en septembre 1892, figurait sur une liste d’anarchistes étrangers résidant à Nice où il demeurait 8 Boulevard de l’Impératrice de Russie avec ses frères Joachim et Olympio Barsotti. Début janvier 1894, avec une quinzaine d’autres compagnons, toute la famille avait été perquisitionnée et avait été poursuivie pour « association de malfaiteurs ». Bénéficiant d’une ordonnance de non-lieu, il avait été remis en liberté le 12 février après 45 jours de détention et continua de fréquenter les compagnons et les réunions. Son frère Olympio avait également été remis en liberté tandis que leur frère Joachim avait été expulsé. A l’automne, selon un rapport du Consulat d’Italie, il n’y avait pas lieu « de l’inquiéter et qu’il pourra au contraire servir ». Puis il aurait cessé tout militantisme.
Alfredo Barsotti, qui avait demandé la naturalisation et à l’été 1897 sa radiation des listes d’ anarchistes étrangers résidant en France, fut rayé des listes le 29 décembre 1899.