Juan Dominguez Duran avait commencé à militer dans le mouvement libertaire à Ceuta et Melilla au Maroc. Après le soulèvement franquiste de juillet 1936, il était parvenu à gagner l’Espagne où il s’était porté volontaire dans les milices où il sera délégué à la culture puis commissaire politique. A la fin de la guerre, tandis que sa compagne était emprisonnée à Puerto de Santa Maria, il parvenait à s’embarquer à Alicante sur le navire Stanbrook et à gagner Oran (Algérie) où il allait continuer à militer dans le MLE en exil.
Lors de l’indépendance de l’Algérie, il venait en France et s’installait à Cannes. Il participait à la plupart des congrès et rencontres du MLE-CNT en exil. Suite à un accident survenu à Cannes, il avait du être amputé d’une jambe. Juan Dominguez Duran est décédé en 1986 et a été incinéré à Orange.
Juan Dominguez Duran est l’auteur d’un témoignage (2 feuillets manuscrits, recto-verso) sur l’évacuation du Stanbrook, recueilli en 1971-72 et versé au CIRA de Lausanne (juin 2012).