Le 7 octobe 1881, Jules Dejoux avait été condamné à 1 mois de prison pour coups volontaires, après avoir blessé un certain Lemasson, chanteur, de deux coups de couteau.
En 1889, avec notamment Denechere et Bertrand, il faisait chaque semaine une causerie pour le groupe du V et XIIIe arrondissement au café Jacquet, Place d’Italie.
Demeurant 26 rue du pot au lait, Jules Dejoux, qui en janvier 1882 avait été condamné à 3 mois de prison pour “outrages et rébellion” — il avait été arrêté lors d’affrotements au Père Lachaise pour l’anniversaire de la mort de Blanqui —, fut le gérant du Père Peinard à partir de novembre 1891 où il avait remplacé Sicard, condamné en octobre à 2 ans de prison et 3.000 francs d’amende. Dès le 2 décembre 1891 il était condamné à 6 mois (ou semaines ?) de prison et 100 francs d’amende pour « provocation de militaires à la désobéissance. Puis il était de nouveau convoqué aux Assises le 3 février 1892, était arrêté à la sortie de son travail puis condamné à 10 mois de prison et 100 francs d’amende et fut emprisonné à Sainte-Pélagie. Il fut remplacé en mars à la gérance par Durey. Libéré fin novembre ou début décembre 1892, il serait allé à Saint-Nazaire avec un billet de circulation qu lui avait été donné par le journal L’Intransigeant et une somme de 50 francs remise par Drumont lors d’un déjeuner à Sainte-Pélagie.
Début 1893 il aurait logé 24 rue de la Montagne Sainte-Geneviève, puis 7 rue Maurepas à Thiais.
Le 11 janvier 1893, il fut arrêté pour “refus de circuler” aux abords du Palais Bourbon avec 14 autres personnes dont Gustave Leboucher.
En 1894 il figurait au fichier Bertillon pour « délit de presse ». A l’automne 1895 il fut le gérant de la feuille quotidienne L’Esprit d’Initiative (Paris, 13 numéros du 5 au 24 novembre 1895) éditée par Martinet.
Il figurait au début des années 1900 sur l’état vert n°2 des anarchistes disparus et/ou nomades.
Jules Dejoux est décédé le 29 avril 1908. Il demeurait alors rue Zacharie (Xavier Privas).