Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

DICHAMP, Pierre “RIGUIDEL”

Né dans le Morbihan — mort en 1977 — Terrassier — CGT — CNTF — CGTFO — Paris — Vannes (Morbihan)
Article mis en ligne le 5 mars 2007
dernière modification le 5 août 2024

par R.D.

Terrassier originaire du Morbihan, Pierre Dichamp (parfois orhographié Duchamp) dit Riguidel dirigea par la suite une équipe coopérative. Délégué à la propagande du syndicat CGT des terrassiers, puisatiers, mineurs, tubistes, poseurs de rails de la Seine et Seine-et-Oise, Dichamp prit la parole au meeting du 1er Mai à la Bourse du Travail de Paris. Le 28 juin 1931, il intervint à la conférence nationale des partisans de l’unité syndicale. Dichamp était secrétaire de son syndicat en 1932. Riguidel a collaboré au Libertaire et à La Révolution Prolétarienne. Il a été également le secrétaire de la Fédération autonome du bâtiment.

En juillet 1935 il avait été, aux cotés entre autres de Frémont, Barbe, Poulaille, Chambelland, Faucier et Prudhommeaux, l’un des signataires du Manifeste-appel à la Conférence nationale contre la guerre et l’union sacrée publié dans Le Libertaire (12 juillet 1935).

Il se confond vraisemblablement avec P. Dichamp, secrétaire en 1939 du « Cercle industriel du Bâtiment », organisation syndicaliste révolutionnaire très hostile au Parti communiste.

Dans les années 1950-1960 il collaborait épisodiquement au Monde Libertaire organe de la Fédération Anarchiste dont il était membre, à la revue La Révolution prolétarienne ainsi qu’aux travaux de la Commission Internationale de Liaison Ouvrière (CILO) animée par Louis Mercier Vega. Membre du Cercle de défense sociale et d’entraide, il était adhérent à la CNTF dont il fut l’un des délégués aux cotés de Renée Lamberet, R. Fauchois, Molina, G. Yvernel, Salembier et L. Bregliano au 8e congrès de l’AIT tenu à Puteaux les 19-23 juillet 1953. Il collabora également en 1956-57 au bulletin des Comités de défense sociale et d’entraide Le Soutien dont l’administrateur était Aimé Capelle.

P. Dichamp, après avoir été exclu de la CNT en 1957 avec d’autres responsables dont Malfatti, adhéra par la suite à Force ouvrière. En 1962 et 1963 il fut l’un des délégués de la minorité anarcho-syndicaliste au congrès départemental de la région parisienne de FO. Il était alors le secrétaire du syndicat FO des Travaux publics.

Retiré à Vannes (Morbihan), Dichamp mourut en 1977.

OEUVRE : Est-ce que le Bâtiment va ? (Ed. de la CILO, 1958. 32 p.)


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