Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

CORDOBA SAEZ, Cesareo “El NENE”

Né le 27 août 1918 à Naharros (Cuenca) — Ouvrier agricole — CNT — Nouvelle-Castille — Igny & Gray (Haute-Saône)
Article mis en ligne le 8 juillet 2015
dernière modification le 1er novembre 2024

par ps

Fils d’un laboureur et devenu orphelin de mère à l’âge de 5 ans, Cesareo Cordoba Saez dit El Nene avait commencé à travailler très jeune dans les champs. Militant de la CNT, il avait gagné la Sierra après le coup d’État franquiste pour ne pas être embrigadé dans l’armée franquiste puis avait rejoint la zone républicaine où il avait combattu pendant la guerre notamment à Alabaracin et Belchite (Aragon) et à Borjas Blancas (Lerida).

Passé en France lors de la Retirada par La Preste — Prats-de-Mollo, il avait été interné au camp de Saint-Cyprien ; il fut enrôle ensuite dans une un groupe de travailleurs étrangers pour aller effectuer des travaux agricoles dans le Doubs. Puis il fut bûcheron à Igny (Haute-Saône) où, pendant l’Occupation, il aida la Résitance locale. Après avoir épousé Pilar Ponz Lasmarias, fille du compagnon Joaquin Ponz Lahoz, avec laquelle il aura trois enfants, le couple s’installa à Gray (Haute-Saône). A partir du milieu des années 1960, toute la famille avait du prendre la nationalité française afin de faciliter des voyages en Espagne à Madrid pour y voir la famille sous surveillance permanente.


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