Devesa (Antonio ?) aurait été condamné à mort vers 1920 avec José Aracil, mais suite à l’intervention d’Angel Pestaña, la peine aurait été commuée. Il était de nouveau arrêté à Tarrasa en 1924 suite à une série d’attentats menés par les groupes de défense contre les pistoleros du syndicat libre. Le témoignage de Maria Rius, membre du groupe Solidarios, affirmant qu’il était avec elle au moment des faits qui lui étaient reprochés, empêchera sans aucun doute qu’il soit condamné à mort. Incarcéré à la prison de Figueras, Devesa ne retrouvera la liberté qu’en mai 1931 après la proclamation de la République. Devesa aurait été ensuite l’un des responsables du Comité pro-presos de Catalogne.
S’agit il du Devesa, passé en France lors de la Retirada, enrôlé dans uee compagnie de travailleurs étrangers et fait prisonnier lors de la percée allemande du printemps 1940 ? Déporté — sans doute à Mauthausen — il n’avait retrouvé la liberté qu’au printemps 1945. Rapatrié en France et hospitalisé à Paris, il décédait des suites de sa déportation à l’été 1945. (cf. Solidaridad obrera, 20 septembre 1945)