En 1882 Émile Clerget avait été condamné à Troyes à 2 ans de prison pour « faux en écriture ». En avril 1889 à Oran, où il faisait sans doute son service militaire, il avait été condamné à 5 ans de travaux publics pour « outrages à ses supérieurs ». En 1893 il avait été condamné à Troyes à 5 ans et une amende de 100 fr pour « usage de faux ».
Signalé comme militant anarchiste dans les années 1890, il fut condamné en avril 1898 à Château-Thierry à 8 jours de prison pour « cris séditieux » puis en juin suivant à 1 mois de prison à Chalon sur Marne pour « vagabondage ». En mai 1899 il était condamné à une forte amende pour « colportage d’allumettes ». En mars 1901, libéré de la maison d’arrêt de Chalon-sur-Saône et, après avoir passé la nuit chez Baudry à Troyes, la police signalait sa disparition de la ville. En 1906 la police signalait sa disparition de la ville de Reims. Le 21 décembre 1906 il fut arrêté sous l’inculpation d’un délit de chasse.
Il figurait toujours en 1912 sur une liste d’anarchistes de Troyes ou de Sainte-Sabine.