Fils naturel d’Adèle Alzas (orthographié parfois Alzéas), Fredéric Victor Alzas (parfois apelé Victor Victor), qui avait été fiché en 1890 à Molières (Gard) suite à la violence de son langage, demeura ultérieurement 22 rue de la Vierge à Nîmes, où il était membre à la fin des années 1890 du groupe anarchiste dont faisaient notamment partie Jean Barrial, Louis Recolin et Charles Viel. Ce groupe se réunissait au café de son beau-père Barthélémy Recolin. Il était également l’un des correspondants locaux du Libertaire où il signait Victor Guiraud.
En octobre 1894 il avait été fiché sous le nom de Victor à Marseille où il était menuisier ébéniste. Il était sembble-t-il allé ensuite pour Alger où en novembre (?) il aurait été arrêté avec six autres compagnons pour propagande anarchiste. Depuis octobre 1895 il résidait à Nîmes où il fut l’organisateur de nombreuses réunions. ntamment au café Dayres, 22 rue de la Vierge, où il habitait.
En 1896 il avait été radié des listes d’anarchistes du Gard où il avait été réinscrit l’année suivante.
Le 6 juin 1898 il fut assesseur lors d’une conférence d’Henri Dhorr à Nîmes. En octobre 1898 il avait été incorporé pour une période d’instruction au 23e Bataillon de chasseurs à Grasse. Il avait alors adressé au Libertaire et à L’Aurore un article dnonçant le médecin major du 5è régiment terrotirial, article publié par ces journaux.
Le 5 septembre 1898, à Nîmes, Victor Guiraud et quelques autres compagnons dont Charles Viel (voir ce nom ), s’étaient rendus au siège du Journal du Midi qui avait publié un article contre le anarchistes. Dans la confrontation Viel avait giflé le rédacteur puis avait été grièvement blessé dans la bagarre qui s’en était suivi. Poursuivi le 9 novembre suivant Guiraud fut condamné à 16 francs d’amende pour « insultes aux force de l’ordre » tandis que Viel était condamné à 15 jours de prison et 15 francs d’amende pour « coups et blessures ».
Puis il quitta Nîmes pour Montpellier avant de revenir à Nîmes où il était signalé présent sur l’État récapitulatif des anarchistes du Gard du 26 décembre 1900.
En 1914 il était membre du groupe de Nîmes de la Fédération communiste anarchiste révolutionnaire (FCAR) dont le secrétaire était Denis Fabre et qui se réunissait au Bar Parisien, Boulevard Victor Hugo.