Joseph Bourgues figurait en 1898 sur la liste des anarchistes du Gard. Il résidait alors 23 Grande Rue et était débitant-hôtelier. Il recevait dans son débit restaurant la plupart des compagnons locaux — dont Dumas, Riemer, Casellas. — et participait régulièrement aux réunions du groupe Les Libertaires réunis. Selon la police, il n’était pas un propagandiste mais devait être mis sous surveillance abritant chez lui des compagnons recherchés. En janvier 1898 il avait été mis à l’index par certains compagnons, étant soupçonné d’avoir donné des informations à la police. En 1900 il demeurait 7 rue Godin et figurait toujours sur l’État récapitulatif des anarchistes du département (26 décembre 1900). Il fut rayé des listes en octobre 1906 et demeurait alors rue Saint-Castor à Nîmes.