Victor Barthes avait été l’objet d’un procès-verbal le 26 avril 1890 pour affichage du placard Le Père Peinard au populo, semble-t-il à Reims. Il était alors qualifié de « dangereux, violent, s’enivrant parfois et assistant aux réunions anarchistes ». A l’été 1894 la police pensait qu’il était allé à Marseille chez sa sœur, marchande de nougats. Au printemps 1897 la police signalait son départ de Toulon (Var) où il avait habité rue de l’Équerre, à destination de Marseille. Il fut à plusieurs reprises signalé comme circulant dans le département de l’Ain (1897, 1898, octobre 1900). Il figurait sur l’état vert n°1 des anarchistes disparus et/ou nomades de janvier 1901. Chanteur ambulant il parcourait au début des années 1900 l’Aube, la Marne et la Haute-Marne, notamment dans la zone de Chaumont. Il était étroitement surveillé par la gendarmerie qui signalait toutefois qu’il ne se livrait à aucune propagande. En 1905 il était accompagné du jeune Jean Gerier (ou Gurier), 19 ans. En 1904 il figurait à l’état vert n°4 et était toujours l’objet de surveillance en Haute-Marne et Seine-et-Marne où il circulait comme colporteur au début des années 1910.
BARTHES, Victor, Jules
Né à Marseille le 19 avril 1860 — Chanteur ambulant –Haute-Marne — Marne — Aube