Francisco Arrufat Soralla avait adhéré très jeune à la CNT de Valderrobres (Teruel) où il avait participé très vite à la lutte contre les caciques locaux. Dès le coup d’État franquiste de juillet 1936, il s’était enrôlé dans les colonnes confédérales, avait participé à l’implantation du communisme libertaire dans toute la comarcale, puis, suite à une grave blessure au front, avait été réformé.
Passé en France lors de la Retirada et encore blessé, il avait été interné dans divers camps. Soigné par plusieurs compagnons, il parvint à trouver des petits boulots. Pendant l’occupation allemande, il reprit contact avec les compagnons de la CNT clandestine, puis à la Libération s’installa à Perols (Hérault) et milita à la FL-CNT de Montpellier jusqu’à son décès le 10 mai 1981.