Militant de la CNT de Sarsamarcuello (Huesca), Juan Antonio Ibor était parvenu à se cacher lors du coup d’État franquiste en juillet 1936 où la région fut contrôlée par les fascistes. Puis il parvint à gagner la zone républicaine où il s’intégra à un bataillon avec lequel il allait combattre sur le front d’Aragon.
Lors de la Retirada en février 1939 il passait en France, était interné dans divers camps et en décembre 1939 était envoyé travailler aux mines de charbon de La Grand-Combe. Mineur aux Luminières, il s’installa au petit village de Haute Levade où vinrent le rejoindre sa compagne Milagros et leurs enfants. Juan Antonio Ibor qui militait à la FL-CNT de La Grand-Combe et qui était silicosé à 100%, est décédé le 24 février 1979.