Marius Delorme était le fils d’un militant exilé en Angleterre dont parle Charles Malato dans “Les Joyeusetés de l’exil”. Il avait acceuilli régulièrement à Nérac Sébastien Faure lors de ses tournées de propagande. De nombreux militants, français et étrangers, persécutés ou dans le besoin passeront par son domicile. Dans les années 1930 il était proche de l’Association des Fédéralistes anarchistes (AFA) et était abonné à son organe Voix Libertaire. En 1935 il figurait sur la liste des anarchistes du Lot-et-Garonne ; il était alors pensionné de guerre à 35% et demeurait 29 Avenue Maurice Rontin. A la fin de guerre d’Espagne, il placera de nombreux réfugiés espagnols dans les fermes de la région.
Marius Delorme est mort en 1963.