Gino Dell’Amico, tout comme son frère Carlo (né à Bergiola le 11 novembre 1897, mort à Carrare le 4 juillet 1966), était considéré par la police comme « un anarchiste dangereux ayant participé à toutes les manifestations subversives de l’immédiate après-guerre ». Tous deux avaient participé le 8 janvier 1922 à Bergiola à l’affrontement dans lequel trois fascistes avaient été tués. Gino avait été condamné pour ces faits à douze ans de réclusion, deux ans de surveillance spéciale et l’interdiction d’exercer une activité publique. Remis en liberté le 21 janvier 1926 à la suite d’une amnistie, il retournait à Bergiola où il était l’objet d’une surveillance incessante. En 1938 il figurait sur une liste d’éléments susceptibles de commettre des actes terroristes.
Gino Dell’Amico est mort à Carrare le 17 avril 1982.