Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

DELL’AMICO, Gino

Né à Bergiola (Carrare) le 11 août 1899 — mort le 17 avril 1982 — Ouvrier carrier — Carrare
Article mis en ligne le 19 février 2007
dernière modification le 5 août 2024

par R.D.

Gino Dell’Amico, tout comme son frère Carlo (né à Bergiola le 11 novembre 1897, mort à Carrare le 4 juillet 1966), était considéré par la police comme « un anarchiste dangereux ayant participé à toutes les manifestations subversives de l’immédiate après-guerre ». Tous deux avaient participé le 8 janvier 1922 à Bergiola à l’affrontement dans lequel trois fascistes avaient été tués. Gino avait été condamné pour ces faits à douze ans de réclusion, deux ans de surveillance spéciale et l’interdiction d’exercer une activité publique. Remis en liberté le 21 janvier 1926 à la suite d’une amnistie, il retournait à Bergiola où il était l’objet d’une surveillance incessante. En 1938 il figurait sur une liste d’éléments susceptibles de commettre des actes terroristes.

Gino Dell’Amico est mort à Carrare le 17 avril 1982.